La constance, aller au-delà de la théorie et faire !
Aujourd’hui, le format est différent. Je vais vous présenter une personne que j’entraîne depuis un peu plus d’un an. J’ai voulu discuter avec Max car il illustre parfaitement l’élève appliqué mais, qui sait également écouter son corps et ses besoins et me faire part de son ressenti.
Dans les derniers articles, nous avons beaucoup parlé de théorie, ici, nous allons parler de l’application. Lorsque Max m’a contacté, il souhaitait « simplement » progresser en course à pied, nous avons établi ensuite ensemble des objectifs pour mesurer sa progression et ainsi savoir dans quelle direction nous allions aller selon son évolution.
Rencontre et premiers jours
Maxime : Salut Max, est-ce que tu peux te présenter ?
Max : Hello Coach, oui bien sûr ! Donc j’ai bientôt 36 ans, je suis actuellement directeur de la technologie (CTO) dans une petite boîte parisienne et j’habite Paris centre.
Maxime : Est-ce que tu pourrais nous décrire ton passé sportif ?
Max : À partir du collège, j’ai commencé à tester chaque année des activités proposées par la ville où j’habitais : aviron, karaté, aïkido, foot.
Au final, j’ai d’abord accroché sur le foot, que j’ai fait de manière continue pendant 2 / 3 ans. Puis sur l’aïkido, que j’ai fait au total une dizaine d’années, mais avec pas mal de coupures plus ou moins longues liées aux études.
Ma dernière reprise a eu lieu en 2016, mais j’ai arrêté net début 2017, après une blessure au ménisque. Puis plus rien côté sportif jusqu’à fin 2020, où j’ai testé le HIIT (Barry’s) après le premier confinement, que j’ai commencé à faire régulièrement à partir d’août 2022.
Maxime : Quand tu m’as contacté il y a un an, quel était ta source de motivation et tes objectifs ?
Max : C’était en janvier 2023. À cette époque, ça faisait environ 8 mois que j’avais mis en place une routine à la suite de la lecture du livre The Atomic Habits (le pouvoir des habitudes) : faire 10km tous les jours (sans jour de repos).
Je faisais mes 10km en 1h15 / 1h20, et après avoir testé plusieurs choses en décembre pour passer sous la barre des 1h (programmes gratuits sur internet, le « coach » de ma montre Garmin), je me suis dit que ça pourrait être intéressant de tester ce que donne le programme d’un vrai coach qui fait des suivis individualisés.
Et à l’époque, tu étais l’un des rares coachs de Barry’s qui tabassait vraiment sur le tapis ! Donc bizarrement, m’a motivé à faire ce test avec un de tes coachings !
Maxime : Quelle a été pour toi la véritable plus-value de faire appel à un coach à distance ?
Max : La disponibilité et la flexibilité.
Au début, j’avais l’habitude de faire mes sessions le soir après le travail, parfois après 22h. Et puis vers la fin de l’année (2023), j’ai basculé sur des sessions le matin avant le travail.
Le côté à distance permet d’avoir des échanges asynchrones.
Je peux mettre un commentaire juste après ma session à 23h30, et toi tu me réponds dans la foulée lendemain matin.
Ce qui est plus rapide je pense que si le coaching est en physique où j’aurais plutôt eu tendance à noter mes retours dans un coin, et à te les partager lors de la prochaine session physique. Ce qui serait, je pense, une perte de temps.
Le côté à distance oblige aussi indirectement une adaptation : ça favorise l’utilisation d’outils donnant les informations en temps réels, ce qui permet des corrections plus rapides des séances planifiées en cas de besoin.
Maxime : Est-ce que tu souhaites rajouter quelque chose ?
Max : Oui. Le côté exemplaire du coach est aussi ultra important.
Je me souviens de mes profs d’EPS du collège, qui étaient vraiment les caricatures des profs de sport : en doudoune en hiver en train de fumer et de crier sur nous pour aller plus vite pendant qu’on faisait des tours de terrain en T-shirt dans le froid !
Avoir un coach qui fait des marathons, des Ironmans ou des hyrox, ça n’a rien à voir.
Alors oui, le but n’est pas que le coach finisse premier sur toutes les compétitions.
Mais savoir que la personne qui planifie les sessions est une personne qui a des standards très élevés, ça change tout.
Ça donne une motivation supplémentaire : comment on peut rater cette session, quand le coach fait un semi, un hyrox et un marathon dans le mois !
En conclusion
Depuis plus d’un an, soit 15 mois maintenant, j’ai suivi de près le parcours de Max. Durant cette période, j’ai pu observer qu’il n’est pas immunisé contre la fatigue ou les moments difficiles.
Pourtant, ce qui le distingue, c’est sa capacité à maintenir une constance et une discipline admirables. Celles-ci sont les fondements de son évolution actuelle.
À travers son engagement, Max a atteint des performances qu’il n’aurait peut être pas pensé possible. Je suis fier de son évolution et surtout je suis persuadé qu’il peut aller encore plus loin. Au-delà des chiffres et de son changement physiologique, c’est son mindset que j’aimerais mettre en avant à travers cette entretien afin de montrer à quel point le sport peut changer quelqu’un.
D’autres questions ou envie d’aller plus loin dans la performance ? Jetez un oeil aux différentes offres de coaching à distance !
Maxime Krantz